Un espace pour créer

Derrière la porte de l’atelier, il y a tout un univers.

Des petits personnages bienveillants et des êtres fantastiques, qui vivent dans des histoires poétiques et attendrissantes. Au centre, il y a une grande table bien sûr avec ses gouges, ses encres et ses rouleaux. Derrière la table, il y a du papier aussi — beaucoup de papier. Du papier neuf, bien rangé. Et du papier fraîchement imprimé, qui sèche en attendant son tour d’être numéroté, signé puis envoyé dans sa nouvelle maison. Il y a des crayons de couleur et un ordinateur, qui aident les petites idées à devenir grandes.

Et puis au milieu de tout ça, il y a moi, Janique Le Bail, illustratrice et graveuse (oui je dis graveuse). Une petite nana idéaliste aux cheveux bouclés drôlement ébouriffés. Et je vous préviens, je suis bien décidée à ramener un peu de tendresse dans ce monde de fous.

 

En quête de sens

Loin de la ville, au plus près de la nature.

J’ai quitté la grande ville et me suis installée quelque part dans le Sud-Ouest. En effet c’est entre Toulouse et Albi que j’ai posé mes valises, à la recherche de sens, de lenteur et surtout de moi-même.

Après avoir travaillé près de 10 ans en tant que graphiste dans le domaine de l’image de marque – du branding comme on dit – j’ai eu le désir profond de me reconnecter à ma sensibilité, ma créativité, au dessin et au travail manuel qui me manquait tant. C’est une fois le cap des 30 ans passé et un bilan de compétences plus tard, que je décide enfin de laisser s’exprimer l’enfant occulté qui sommeille en moi depuis tant d’années.

C’est donc par ce chemin de traverse que sont réapparus dans mon imagination tous ces personnages attachants. J’ai aussi découvert un avenir taillé sur mesure pour moi : la linogravure. Enfin je retrouvais la liberté et la satisfaction ultime liée à la création, au travail de la matière et à la précision du geste.

Travailler la matière

Des techniques numériques au pur travail artisanal.

L’année dernière encore, j’aurais soutenu mordicus – je l’aime bien mordicus – que mon fidèle compagnon de route – en dehors de mon extraordinaire mari bien sûr – c’était Adobe Illustrator. Il prenait une part importante de mon processus de travail. Mais aujourd’hui, saturée de technologie au quotidien, j’ai troqué ma tablette graphique contre mon bon vieux crayon à papier, mes feutres et mes carnets de croquis. Le retour aux bases. Et vous savez quoi ? C’est possible et ça fait un bien fou !

Une fois l’illustration finalisée sur papier et transférée sur lino, je m’empare de mon tablier. Je troque cette fois mon crayon contre mes gouges, et je commence la gravure. Je pratique beaucoup, j’expérimente et j’apprends, chaque jour un peu plus. On ne cesse jamais d’apprendre. La gravure est un travail de longue haleine qui requiert beaucoup de patience, de précision et d’ajustements. Ce n’est pas une activité soumise à la vitesse du monde de l’entreprise moderne et de ses multiples outils numériques. Et ça, ça me plaît. C’est une parenthèse hors du temps, qui invite au recul et à la réflexion.

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Si vous souhaitez travailler avec moi sur projet en particulier ou que vous désirez simplement acheter une de mes estampes, une seule adresse :

atelier@janeliz.com

N’hésitez pas, je réponds généralement assez rapidement (sauf bien sûr quand l’atelier est fermé ou quand j’ai décidé soudainement d’aller prendre l’air parce que ce n’était pas la meilleure journée pour imprimer — ceux qui savent, savent).

Et si vous êtes encore indécis, vous pouvez retourner jeter un œil aux estampes !